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Vaccination personnes à risque : nouvelle étape dans les priorités

(17/03/2021)

Vaccination personnes à risque : nouvelle étape dans les priorités

Le conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, présidé par le Pr Alain Fischer, préconise de passer désormais à une nouvelle phase de la campagne de vaccination. L'accès à la vaccination aux personnes à risque de formes graves de Covid-19 sera donc élargi, en particulier aux patients souffrant de maladies rares et à ceux atteints de BPCO. De son côté, la député de l’Eure, Mme Marie Tamarelle-Verhaeghe a interpelé le ministre de la Santé sur la question de la BPCO et de sa prise en charge.

« Avec l'avancée de la campagne de vaccination et l'arrivée de nouveaux vaccins », le conseil d'orientation de la stratégie vaccinale vient donc de proposer d'élargir l'accès à la vaccination « aux personnes à risque ». Ce dernier recommande notamment l'accès prioritaire aux personnes atteintes de comorbidités listées par la Haute autorité de santé (HAS), dans un avis daté du 27 novembre 2020, et qui ne bénéficient pas actuellement d'un accès prioritaire à l'immunisation. Il s'agit de :

*  l'obésité (indice de masse corporelle -IMC- supérieur à 30 kg/m²)
*  la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) et l'insuffisance respiratoire
*  l'hypertension artérielle (HTA) compliquée
*  l'insuffisance cardiaque
*  les diabètes de type 1 et 2.

La décision était attendue depuis des semaines et ardemment demandée par les associations de patients membre de France Asso Santé, dont celles réunies au sein de la FFAAIR.

 

En plus de la liste précitée, le conseil stratégique préconise également l'ouverture de l'accès prioritaire à la vaccination aux personnes :

*  atteintes de schizophrénie
*  présentant des retards mentaux
*  ou encore atteintes de certaines maladies rares

Question écrite à Olivier Véran sur la BPCO

Cette décision est d’autant bienvenue que le 9 février dernier, la député LRM de l’Eure, Marie Tamarelle-Verhaeghe, a interpellé le ministre de la Santé et des Solidarités sur la question de la prise en charge de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO).

Dans sa question écrite au ministre, elle souligne que « cette pathologie chronique encore méconnue touche pourtant entre 6 % et 8 % de la population en France, occasionne 160 000 hospitalisations et tue chaque année environ 17 000 personnes pour seulement un tiers des cas diagnostiqués. Dans 80 % des cas, l'apparition d'une BPCO est liée à la consommation de tabac ».

La député ajoute : « Plusieurs initiatives récentes ont permis de mieux faire connaitre la BPCO, avec la rédaction d'un Livre Blanc, l'organisation d'ateliers en région et, le 20 novembre 2020, d'un grand débat national de la BPCO, placé sous le patronage de M. le ministre. » Rappelons que Marie Tamarelle-Verhaeghe s’est largement engagée dans le grand débat national et la défense des actions préconisées à l’issue du tour de France de la BPCO engagé depuis 2017.

A ses yeux, « la maladie reste toutefois méconnue et mal diagnostiquée. Par ailleurs, la pandémie mondiale de covid-19 a un impact fort sur la vie des patients atteints de formes graves. Actuellement, dans le cadre de la campagne de vaccination, ces personnes, dont l'état de santé peut nécessiter une assistance respiratoire, ne sont pas considérées comme vulnérables à très haut risque, et ne peuvent se faire vacciner prioritairement. »

Sa question écrite s’achève sur un appel au ministre de la santé auquel la députée demande « d'ouvrir rapidement la vaccination aux personnes atteintes de formes graves de BPCO ». Dans le droit fil des conclusions et propositions émises par le Livre Blanc sur la BPCO, Marie Tamarelle-Verhaeghe souhaiterait être informée sur les mesures envisagées à moyen terme par le gouvernement pour mieux faire connaître et mieux diagnostiquer cette maladie insidieuse.

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