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Journée mondiale de la Santé : ces maladies qui nous angoissent

(07/04/2025)

Journée mondiale de la Santé : ces maladies qui nous angoissent

Les 3 maladies les plus redoutées par les Français sont : les cancers à 79 %, les maladies cardiovasculaires à 62 % et les maladies respiratoires chroniques à 58 %. Seulement 38 % des Français savent anticiper les maladies chroniques en changeant leur comportement et leurs mauvaises habitudes du quotidien.

C'est ce que révèle pour la Journée Mondiale de la Santé une étude réalisée par Anticyp du 14 au 21 mars 2025 auprès de 5101 personnes résidant en France, âgées de 18 ans et plus. Parmi toutes les maladies chroniques graves, certaines font plus peur aux Français que d’autres. Plus de 26 % craignent énormément ces maladies et 33 % moyennement, soit plus de 58 % des Français qui vivent dans l’angoisse de tomber malade.

Dans le détail, les maladies les plus redoutées sont les cancers, avec 79 % de représentativité qui suscitent beaucoup de peur à 55 % et moyennement à 24 %.
En deuxième position avec plus de 62 % arrivent les maladies cardiovasculaires dont une partie très importante des répondants (37 %) reste modérée.
Les maladies respiratoires chroniques angoissent également beaucoup 21 % des Français et moyennement 37 %. Elles sont juste devant les maladies neurologiques et neurodégénératives avec 57 %, puis le diabète de type 2 avec 56 %.

En revanche, les troubles musculo-squelettiques et les pathologies liées à la santé mentale sont les moins anxiogènes, avec respectivement 55 % et 48 % des répondants qui affirment ne pas en avoir peur du tout.

Un manque d’anticipation 

Tous les comportements préventifs varient énormément en fonction de la perception du risque et des habitudes de vie. De ce fait, les Français ont des approches très contrastées face à l’anticipation des maladies chroniques graves.
Ainsi, les comportements jugés plus accessibles, comme ne pas fumer (68 %) et éviter les environnements pollués (57 %), sont largement adoptés pour anticiper ces maladies.
En revanche, certaines pratiques simples comme la gestion du stress et l’amélioration de la qualité du sommeil sont totalement délaissées par respectivement 61 % et 44 % des Français.
La limitation de la consommation d’alcool est moyennement suivie par plus d’un Français sur deux (51 %) tout comme la propension à s’informer le plus possible sur les questions de santé (45 %).

Plus de 3 Français sur 4 prêts à changer leurs comportements, mais…

Plus de 78 % des personnes interrogées sont toutes disposées à modifier leurs comportements pour être en meilleure santé. Le problème est que 29 % estiment ne pas en avoir les moyens financiers et matériels pour y parvenir. 17 % avouent que c’est le temps qui leur manque et 15 % la motivation. Enfin, 9 % pensent ne pas avoir suffisamment de notions et de connaissances en matière d’anticipation.

Pour les aider à changer leurs mauvaises habitudes et ainsi bien anticiper les problèmes de santé, près de 86 % des Français aimeraient avoir accès à un service d’accompagnement. Mais une fois encore, certains freins sont évoqués : 37 % pensent que cela doit coûter cher, 24 % que cela doit prendre trop de temps, 18 % que cela nécessite trop de motivation et 1 % un savoir qu’ils n’ont pas.

Beaucoup trop de sources d’informations

Les Français semblent baigner dans une grande confusion face à l'abondance d’informations sur la santé.
En effet, près de la moitié des répondants (48 %) déclarent se sentir totalement perdus face à la multiplicité des sources (réseaux sociaux, presse, émissions TV, etc.), mettant en lumière une surcharge d’information et un manque de repères clairs.
Une autre proportion significative (29 %) reconnaît également avoir des difficultés à distinguer le vrai du faux parmi toutes les informations accessibles.
Enfin, seulement 23 % des Français déclarent savoir identifier avec assurance les sources fiables

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