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Le GIRC cultive ses chroniques de la détestation associative ordinaire

(30/06/2023)

Le GIRC cultive ses chroniques de la détestation associative ordinaire

Une fois encore, le président de l'association de patients "Groupe national des Insuffisants Respiratoires Chroniques" ou GIRC, se répand en insultes contre la FFAAIR et égratigne au passage la société savante des pneumologues. Le tout assorti de contre vérités manifestes et d'une réécriture de l'histoire pour le moins discutable. 

Que Jean-Pierre Bacchieri se rassure : ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort ! Voici donc le président de "la plus importante associations de malades respiratoires de France" (sic) qui se répand en un flot d'amabilités à l'encontre de la FFAAIR dans un journal qui se veut l'écho de sa pensée profonde : " L’organisation des associations à de rares exceptions est pathétique, inefficace et inutilement budgétivore", affirme le cher président à propos de la FFAAIR, en ajoutant dans la foulée : Le GIRC qui ne traine pas depuis des décennies des casseroles s’est fait exclure pour avoir dénoncé un fonctionnement fédéral autocratique, ubuesque, malsain, opaque et malhonnête. Une partie des sociétés savantes a couvert cette forfaiture." "Fait exclure" ? Pas tout à fait !

Disons plutôt qu'il s'est exclu de lui même aux termes d'un feuilleton à rebondissement commencé par une tentative de "Puputsch" lors du 27ème congrès de la Fédération, à Grenoble, le 15 juin 2015. Car cet ancien du BTP a également des talents de démolisseurs. Il entre en quelque sorte "en résistance" un an plus tôt contre la FFAAIR en lui opposant la création d'un "syndicat" d'associations de malades dénommé SYNAMAIR, qu'il veut totalement "apolitique et indépendant" (de qui ? de Cardif Assistance et ses Ctar sans doute, son annonceur régulier et son fidèle soutien sur Paris depuis toujours !). Puis ce sera la création d'un Think tank, dénommé groupe de Bordeaux, par lequel il se ralliera les bonnes grâces de quelques associations, peu nombreuses et qui ne produira jamais une ligne sur la nature réelle de ses objectifs ! 

Mais c'est en juin 2015 que JPB se livrera à une attaque en règle contre le président de la FFAAIR, Pierre Casadevall, l'abreuvant d'un flot d'injures sur la gestion de sa gouvernance (1) dans un texte de 11 pages diffusé à l'entrée du congrès à tous les participants. Il fera cependant un flop, l'assemblée générale de la FFAAIR donnant quitus à la direction, les dissidents ne dépassant pas le nombre de 7. Ses excès verbaux et écrits se poursuivront au fil des éditoriaux de son journal, au point que le successeur de Pierre Casadevall, Michel Vicaire, réglera la question en excluant temporairement le GIRC, motivant sa décision par le caractère blessant, diffamatoire et outrancier du pamphlet diffusé par le GIRC à l'ouverture du congrès de Grenoble.

Quelques mois plus tard, le 11 novembre 2015, à 11 heures, le sort du GIRC sera scellé par une lettre recommandé qui lui signifie son exclusion pour une durée cette fois "indéterminée" :
« Nous considérons que les propos tenus, diffusés au nom du GIRC [dans l’enceinte du congrès et au-delà] constituent des manquements graves et répétés au comportement attendu des membres composant la FFAAIR, et ce, de par leur portée, leur violence et leur caractère souvent calomnieux et diffamatoire », écrira Michel Vicaire. [Une position qui n'empêchera pas ce dernier de se réconcilier en janvier 2017 avec le président du GIRC, comme en atteste la photo jointe]. En guise de réponse, le GIRC annoncera au mois de janvier 2016 à ses adhérents son intention de créer un "collectif national destiné à fédérer les associations jetées [sic] par la FFAAIR" et qui portera un nom qui ne s'invente pas : le CONAIR. Mais ce collectif ne verra jamais le jour et le SYNAMAIR d'hier deviendra l'UNAIR, dont JPB aime tant se réclamer dans les colonnes de son journal, mais qui reste toujours un objet non identifié dont on peine à trouver les moindres traces et compte rendu d'activité sur Internet.

Déstabiliser la FFAAIR reste donc le jeu préféré de JPB, qui songerait donc à passer la main, après de si belles années passées "au service des malades respiratoires" - y compris au sein de la FFAAIR dont il a été administrateur ! -. Années passées surtout à jouer les tontons flingueurs d'une Fédération dont il se plait tant à souligner, à longueur de colonnes, voire en Une de son journal, que son association en est à l'origine. Mais il n'est pas le seul "démolition man" dans cet exercice, comme il aime à le souligner dans son journal du mois d'avril 2023 : Poncet-Bacchierri unis dans un même combat ! Même si le premier estime que le second est trop exclusivement dévoué à la cause de la BPCO, qu'il animerait avec un "courage inouï" [sic] via sa structure associative. " L’absence d’union, l’absence d’organisme fédérateur représentatif, en fait une absence totale de crédibilité dans d’éventuels échanges avec les pouvoirs publics, ont fait que les malades respiratoires et leurs spécificités ont disparu des écrans ", note JPB qui semble étrangement oublier que les malades respiratoires sont parfaitement bien identifiés au sein du réseau national de la FFAAIR ! Le 11 mai dernier, la FFAAIR était même reçue au ministère de la Santé pour évoquer quelques sujets d'importance pour les malades. Sans doute que les multiples actions des représentants des associations loco-régionales ne trouvent pas grâce à ses yeux ! Il doit aussi ignorer que les malades respiratoires sont parfaitement bien représentés par un collectif dénommé les Etats Généraux de la Santé Respiratoire, dont est membre la FFAAIR et qui pousse depuis des mois la cause du respiratoire auprès des plus hautes instances de l'Etat. 
"
Nos associations sont quasiment vides d’adhérents parce que nous ne proposons plus rien d’attractif ", confie volontiers JPB dans l'Echo du Girc d'avril dernier. On comprendra, à cultiver une telle détestation de ceux qui agissent, hors du "club" animé par le GIRC, pour les malades respiratoires, que les associations auxquelles fait référence leur président puissent voir leurs candidats s'enfuir en courant !

Un dernier mot au pourfendeur de la FFAAIR : non, nous ne collectons pas des fonds pour perpétuer un fonctionnement qui serait "dispendieux". Chez nous personne n'offre du champagne aux adhérents en fin de réunion ! Les fonds que nous collectons sont le fruit de partenariats qui nous permettent de créer et de faire vivre des évènements utiles aux malades respiratoires.
Vous ne souhaitez pas, Monsieur Bacchieri être représenté par notre Fédération ! Rassurez vous, nous ne souhaitons pas non plus qu'un chroniqueur de la détestation des malades associatifs occupe nos rangs. 

Marie-Agnès Wiss
Président de la FFAAIR

NB : Marie-Agnès Wiss est la nièce de Fanny-Annette Laurent, ex présidente du Girc et ex secrétaire de la FFAAIR, que de l'aveu même de JPB a été "une immense et inoubliable personnalité qui a travaillé dix ans, avec zèle, dévouement et efficacité jusqu'à sa mort"  

(1) ce mauvais feuilleton est décrit dans le livre "Ces associations qui ont du souffle", une brève histoire de la FFAAIR, paru aux Editions du Net en juin 2022, page 108 et suivantes

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