Actualités
Découvrez les actions menées par la FFAAIR et les dernières actualités concernant les maladies respiratoires


Restez informés
Pour recevoir l'actualité sur la FFAAIR, ses associations ainsi que les maladies respiratoires.
Découvrez les actions menées par la FFAAIR et les dernières actualités concernant les maladies respiratoires


Pour recevoir l'actualité sur la FFAAIR, ses associations ainsi que les maladies respiratoires.
(20/11/2025)
Maladie des poumons et des voies aériennes caractérisée par une obstruction permanente des bronches et bronchioles, la BPCO, à laquelle ce 19 novembre a consacré une Journée Mondiale, concerne en France plus de 4 millions de personnes. Elle frappe de 5 à 10 % de la population de plus de 40 ans dont près des 2/3 sont mal ou pas diagnostiqués.
La BPCO qui est la 3è cause de mortalité "évitable", génère un coût de 3,5 milliards d’euros en France, soit de 3 à 5 % des dépenses de santé. La moitié des dépenses est due aux hospitalisations, supérieures à 100 000 par an pour une durée moyenne de séjour en établissement de 8 jours. Elle entraine par ailleurs 17 000 décès par an.
Le thème de la Journée mondiale de la BPCO de cette année est « Essoufflement, pensez BPCO », en lien avec les symptômes courants de toux, de difficulté à respirer, de respiration sifflante et de fatigue qui ont un impact majeur sur les personnes atteintes de cette maladie
La BPCO est une maladie évitable, car au moins 80 % des BPCO sont dues au tabac. "L’évolution et la mortalité de cette maladie sont directement liées à l’importance et l’ancienneté de la consommation tabagique. L’arrêt du tabagisme stoppe la dégradation accélérée de la fonction respiratoire "; note la Fondation du Souffle. Elle connait d'autres causes, dont l’exposition professionnelle à certains polluants (gaz, fumées, poussières, vapeurs toxiques...), un facteur de risque bien identifié. Les mineurs, les ouvriers de fonderie, du bâtiment et de l’industrie textile ainsi que les agriculteurs font partie des professionnels exposés. A ce titre, des efforts de prévention sont requis. Enfin, dans de rares cas (1 % des BPCO) un déficit enzymatique est en cause :
déficit en alpha1-antitrypsine.
Le diagnostic de BPCO
Pour savoir si vous êtes sujet à une BPCO faites le test suivant :
* Vous êtes facilement essouflé.e.
* Vous toussez tous les jours ou presque, par exemple le matin.
* Vous avez souvent des bronchites.
* Ou bien vous avez des bronchites qui ont tendance à “traîner”.
* Vous avez une sensation de fatigue permanente.
Si vous cochez au moins 2 de ces cases, n’hésitez pas à consulter votre médecin. Les médecins ne peuvent pas guérir la BPCO mais ils peuvent améliorer vos symptômes et ralentir la dégradation de vos bronches et poumons.
Pour s’assurer du diagnostic, le médecin vous demandera de réaliser chez un pneumologue un test simple dénommé Spirométrie ou EFR (Exploration Fonctionnelle Respiratoire). Ce test est facile à mettre en oeuvre et il sans douleur :
Une maladie qui évolue lentement
Les premiers signes de la maladie se développent en général après quinze ans de tabagisme.
Mais ce début peut varier beaucoup d’un malade à l’autre. L’évolution de la BPCO est marquée par la survenue d’exacerbations qui peuvent mettre en jeu le pronostic vital.
Elles sont définies par une majoration des signes respiratoires au delà des variations quotidiennes, d’une durée supérieure à 48h.
Un conseil : si vous fumez, arrêtez : c’est la chose la plus importante que vous puissiez faire pour protéger vos bronches et vos poumons. Maintenez également chez vous un air propre et sain. Restez à l’écart des fumées et vapeurs susceptibles de vous gêner.
Pour en savoir plus, Cliquez ICI