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(17/09/2025)
Sept Français sur dix déclarent que la puissance publique doit financer la perte d’autonomie. C'est ce qui ressort d'une étude concernant l’opinion des personnes résidant en France métropolitaine sur le financement des dépenses liées à la perte d’autonomie.
69 % des personnes interrogées en 2023 se déclarent en faveur d’une prise en charge financière de la perte d’autonomie par l’État, 18 % par les familles et le reste par l’épargne ou l’assurance privée. C'est ce qui ressort de l'étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) publiée le 19 septembre (1). Depuis 2014, la part de ceux qui privilégient une prise en charge par l’État a progressé (de 64 % à 69 %), et la part de ceux qui privilégient le rôle des familles a reculé (de 25 % à 18 %). Les personnes modestes et celles issues de familles monoparentales sont plus favorables à cette prise en charge publique que les plus aisées ou les habitants de l’agglomération parisienne.
En cas de création d’une cotisation pour financer la perte d’autonomie, 54 % des Français préfèrent qu’elle ne soit pas imposée à tous, 26 % la veulent obligatoire et 20 % la souhaitent à partir d’un certain âge.
Pour une aide universelle sans condition de ressources.
Toujours selon l'étude de la Drees, 47 % des Français souhaitent une aide financière universelle pour les personnes âgées en perte d’autonomie, tandis que l’autre moitié préfère la réserver aux ménages modestes. Les personnes très attachées au rôle de l’État privilégient une aide ciblée sur les plus démunis (58 %), alors que ceux qui ont moins d’attentes privilégient à 54 % une aide universelle.
Pas de préférence pour la prise en charge en établissement
En 2023, 74 % des Français ne souhaitent pas vivre dans un établissement pour personnes âgées en cas de perte d’autonomie, une proportion en forte hausse depuis 2001 (53 %). Les plus jeunes y sont encore plus opposés (80 % des 18-24 ans contre 69 % des 65 ans ou plus), et l’opposition reste élevée quelle que soit la classe d’âge. Pour un proche parent dépendant, seuls 19 % envisageraient son placement en établissement, tandis que 44 % préfèreraient s’occuper de lui à son domicile, une proportion en forte progression depuis 2014 (25 %).
(1) Drees - Études et résultats - N° 1348, paru le 16/09/2025