Les maladies
La FFAAIR s’intéresse à toutes les maladies liées à l’insuffisance respiratoire : apnée du sommeil – asthme – BPCO – sarcoïdose – somnolence diurne - syndrome du nez vide – Toux chronique etc…
Apnée du sommeil
Dépistage et traitements
Comment savoir si l’on est atteint du syndrome de l’apnée du sommeil ?
Le syndrome d’apnée du sommeil reçoit de plus en plus d’attention de la part de la communauté médicale.
1ère alerte
Parmi les éléments de l´interrogatoire et de l´examen clinique, le ronflement, les apnées décrites par l´entourage, lasomnolence diurne, l´obésité, le sexe masculin et l´hypertension artérielle systémique (HTA) sont évocateurs d´un SAOS.
Diagnostic par polysomnographie
Néanmoins, le diagnostic final repose systématiquement sur un enregistrement nocturne.
La polysomnographie réalisé en laboratoire de sommeil est l´examen de référence pour le diagnostic du SAOS. Elle permet d´obtenir une information complète sur l´évolution des états de vigilance et la qualité du sommeil du sujet enregistré ainsi que sur la qualité de sa respiration.
L´enregistrement de signaux respiratoires a pour objectif la reconnaissance des événements respiratoires anormaux (ERA), apnées, hypopnées, épisodes de limitation excessive du débit inspiratoire, et la définition de leur caractère obstructif ou central.
Le traitement par PPC
Le traitement des apnées du sommeil repose dans la plupart des cas sur la mise en place d’un dispositif médical à pression positive continue (PPC ou CPAP). Cet appareillage est inscrit sur la liste des produits et prestations remboursables (LPPR) au titre d’un forfait de location hebdomadaire.
La prise en charge est assurée après entente préalable remplie par le médecin traitant lors de la première prescription pour une période probatoire de 5 mois, puis une fois par an lors des renouvellements.
Le diagnostic confirmé, le médecin prescripteur va proposer un traitement basé sur un appareillage à pression positive continue.
Deux nouveaux acteurs vont alors faire irruption dans la vie du patient :
- L’appareil de pression positive continue et son lot de contraintes
- Le prestataire de services médico-techniques. Vous trouverez sur ce site la liste des prestataires qui ont signé la Charte du patient suivi à dommicile de la FFAAIR
L’importance du suivi du traitement
Pendant cette première phase d’éducation, le prestataire sera très présent, afin d’expliquer les attendus du traitement,, d’apporter, après avis du prescripteur, les adaptations nécessaire, de motiver parfois à la poursuite du traitement, en un mot d’accompagner le patient et son entourage pour une réussite optimale du traitement mis en place.
L’orthèse d’avancée mandibulaire : une alternative à la PPC
L’orthèse d’avancée mandibulaire est un dispositif médical qui se place dans la bouche et qui ne peut qu’être réalisé sur mesure d’après vos empreintes dentaires. Elle permet de maintenir la mâchoire inférieure en position légèrement avancée pendant le sommeil, ce qui libère le passage de l’air au niveau du pharynx et diminue le phénomène d’obstruction qui génère les apnées dites obstructives.
Comment se faire équiper d’une orthèse ?
La 1ère étape est bien de confirmer l’apnée du sommeil et de faire à cet effet un enregistrement du sommeil. Dans la plupart des cas, une polygraphie ventilatoire à domicile est effectuée. Dans certains cas, on réalise une polysomnographie nocturne à l’hôpital. Sur la base de cet enregistrement, le pneumologue confirme ou infirme le syndrome d’apnée du sommeil et le cas échéant peut prescrire une orthèse sur mesure. Il faudra alors prendre rendez-vous avec un spécialiste dentaire formé à cette technique qui prendra en charge le patient pour la réalisation d’une orthèse. Entre la prescription et l’usage de l’appareil, ajustement compris, il peut s’écouler entre 3 et 6 mois. Car une fois que le dentiste a bien réglé l’orthèse, un rendez-vous doit être repris chez un spécialiste du sommeil pour vérifier l’efficacité de celle-ci. Il faudra ajuster la propulsion par rapport à la symptomatique (fatigue, ronflements), s’assurer de la bonne tolérance de l’appareil et enfin vérifier son innocuité dentaire et articulaire. Par la suite, un rendez-vous par an, auprès de votre dentiste, est préconisé pour le suivi.
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